Blogue - Centre récréatif Desjardins de Saint-Prosper | Honco Bâtiments
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Le Centre récréatif Desjardins: un joyau pour Saint-Prosper

Publié le 27 août 2019

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Possédant le plus vieil aréna de la Beauce, la municipalité de Saint-Prosper avait pris la décision, il y a quelques années, de faire ériger une nouvelle infrastructure à la fois sportive et communautaire. Ainsi, c’est le 7 septembre 2019 que les premiers coups de patins seront donnés au Centre récréatif Desjardins, un bâtiment qui a été construit par la firme Honco Bâtiments au coût de 8,5 millions $.

 

Le maire de la municipalité de Saint-Prosper en poste depuis 2011, M. Richard Couët, a bien voulu faire état des débuts de ce projet qui, selon lui, sera le point saillant de sa carrière en tant qu’élu. Dès le départ, le premier magistrat a précisé que le vieil aréna de sa municipalité était, en fait, un ancien hangar d’avion provenant de la ville de Mont-Joli qui avait été démonté et ensuite remonté à Saint‑Prosper pour en faire un aréna. Le bâtiment comme tel avait 75 ans. « Il y a quelques années, la nouvelle législation du gouvernement, stipulant que les systèmes de réfrigérants utilisant le fréon devaient disparaître d’ici 2020, est apparue. Pour changer notre système de réfrigération, le coût était de 1 million $. Une subvention avait même été approuvée. Cependant, les ingénieurs ont rapporté que la ventilation ainsi que l’isolation devaient être refaites dans l’aréna », s’est souvenu M. Couët.  Par conséquent, une évaluation en lien avec la rénovation complète du bâtiment a été commandée. « Les murs n’étaient pas isolés et il n’y avait aucun système de changement d’air à l’intérieur. Au final, les rénovations coûtaient 8 millions $. De plus, lorsque nous tentons de restaurer un édifice existant, il y a toujours de mauvaises surprises. Nous avons opté en 2014-2015 pour l’avenue d’une construction neuve, estimée à 9 millions $. »

 

Un projet d’envergure

Une salle communautaire, vieille de 50 ans, était adjacente à l’ancien aréna.  Le premier élu souhaitait donc que la nouvelle structure intègre entre ses murs à la fois un aréna ainsi qu’un nouveau centre communautaire. « Notre centre communautaire était relié à l’aréna pour le chauffage et l’alimentation en eau. Comme nous allions démolir le vieil aréna, cela aurait été trop dispendieux de le garder seul et nous avons décidé de l’incorporer dans la nouvelle construction. Tout est plus simple pour le chauffage et la climatisation. » Le centre communautaire sera situé au 2e étage et il pourra accueillir 250 personnes. La fenestration sur le mur de façade offrira un éclairage naturel. De plus, un mur amovible permettra de subdiviser la salle et d’y accéder par une entrée indépendante. Notons aussi qu’un espace de bar est prévu dans les deux salles.

 

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Il y aura 250 places assises dans l’enceinte de la patinoire dotée de baies vitrées sans colonne. De plus, une coursive sans obstacle sera aménagée derrière la dernière rangée des estrades pour accueillir des spectateurs supplémentaires. Afin d’améliorer l’expérience des visiteurs, un chauffage radiant au plancher des estrades a été installé. De l’autre côté des gradins, se retrouveront les huit vestiaires dont une chambre à 22 joueurs permettant à deux formations de partager le même espace. « Cela amène une belle dynamique.  Les équipes de ligues de garage aiment fraterniser entre elles. La partie de hockey est souvent un prétexte afin que les gars puissent se réunir ensemble », a estimé M. Couët.  Il a ajouté du même souffle qu’une chambre strictement réservée aux filles a été aménagée.

 

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Du côté logistique, les vestiaires seront accessibles à partir du hall d’entrée. Une porte coulissante permettra une circulation fluide et sans obstacle vers un large corridor menant aux chambres des sportifs ainsi qu’au local des arbitres. La patinoire possède une dimension standard de la Ligue nationale de hockey de 200 par 85 pieds avec un système de réfrigération à l’ammoniac.

 

Quant à elle, l’aire de casse-croûte pourra accueillir une cinquantaine de convives. Avec son plancher surélevé, sa fenestration pleine hauteur et sans linteaux, l’endroit permettra d’avoir une vue imprenable sur la patinoire. Notons que l’éclairage DEL a été priorisé pour son efficacité énergétique et apportera une luminosité agréable avec une intensité calculée en fonction des différents secteurs.

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Honco Bâtiments a voulu utiliser le relief du terrain en aménageant deux accès principaux. Les utilisateurs convergeront vers un vaste hall convivial et suffisamment grand dans l’optique d’assurer une circulation fluide dans toutes les zones du complexe. La luminosité naturelle proviendra de l’abondante fenestration écoénergétique pleine hauteur illuminant l’espace à aire ouverte. Le centre du hall d’entrée est ainsi mis en valeur et offrira une place de choix pour l’installation d’une œuvre d’art suspendue.  La toiture sera pour sa part composée de panneaux structuraux en acier au fini de protection Galvalume Plus et boulonnée pour une étanchéité parfaite. L’enveloppe du bâtiment sera optimisée par de larges portées libres, par une isolation supérieure sans pont thermique et par des allées libres de tout obstacle le long des murs pour une visibilité intérieure accrue. Le plafond structural, en acier au fini Galvalume Plus, est constitué d’un alliage aluminium-zinc et émet peu de chaleur radiante tout en reflétant la lumière. Localisée sur le mur arrière du complexe, la salle mécanique comprendra le système de réfrigération et tous les équipements nécessaires au bon fonctionnement des opérations courantes. De plus, des issues sur le mur arrière sont prévues pour faciliter les travaux de maintenance. Un atelier d’entretien a aussi été prévu.

 

La patience qui rapporte

Bien que l’idée de bâtir un nouveau complexe s’est imposée en 2014-2015, la construction s’est finalisée cinq ans plus tard. Interrogé sur ce délai, M. Couët a avoué que les projets publics sont toujours plus longs à aboutir comparativement à ceux provenant du secteur privé. Dans le cas présent, la recherche de financement était primordiale.  « Une petite municipalité comme la nôtre ne peut pas absorber tous les coûts d’un projet qui avoisine les 10 millions $. Nous avons soumis nos plans aux gouvernements provincial et fédéral, ce qui implique certains délais. Cependant, l’attente en a valu la peine, car le projet a été accepté sur la base 1/3, 1/3 et 1/3. En tant que maire, je devais aussi convaincre mon monde. Nous avions les montants en lien avec une rénovation et une construction neuve. La différence était d’un million. Si nous avions opté pour la rénovation, nous aurions eu un montant moins élevé en ce qui concerne les subventions accordées. Une assemblée publique a été tenue et j’ai vendu le projet en expliquant que Saint-Prosper allait être dotée d’une infrastructure qui a la chance d’avoir un précieux coup de pouce des deux gouvernements. »

 

S’inspirer des meilleures pratiques

Richard Couët a rapporté qu’il n’y a pas eu de problème majeur lors de l’élaboration du projet. « Nous l’avons travaillé notre projet. J’ai la chance d’avoir un directeur-général qui a joué au hockey et qui a toujours été impliqué dans ce sport, entre autres, en étant entraîneur. De plus, sa fille a évolué dans une université américaine à Boston. C’est vraiment un gars d’arénas. » Un comité de trois personnes, formé entre autres du directeur-général et du maire, a visité six arénas de la province. « Nous avons vu plusieurs modèles. Je demandais aux gérants des différents arénas quels étaient les problèmes qu’ils rencontraient au quotidien. Notre devis était très complet et il comptait plus de 500 pages. Nous avons tout mis dans celui-là et nous étions très préoccupés par les détails », s’est souvenu le premier magistrat. À titre d’exemple, il a rapporté que les corridors sont très larges. « Deux joueurs de hockey avec leur poche d’équipements peuvent se croiser sans problème et le sportif n’aura pas besoin de se tortiller pour circuler dans l’édifice.

 

Le 12 février 2019, le vieil aréna de Saint-Prosper a été la proie des flammes. Le brasier a fait en sorte que la saison, qui se termine en avril d’ordre général, a été écourtée. « Il y a eu une fin abrupte. Ce n’était pas un bon timing. Oui, nous l’aurions démoli, mais plus tard. ». En plus du hockey mineur, du tournoi de hockey des vétérans, qui sera de retour après un an d’absence, il y aura la tenue de l’Exposition industrielle et commerciale de la municipalité dans le nouveau complexe. De plus, le festival Nashville en Beauce sera présent sur le terrain du complexe. « Notre site est à côté de la polyvalente. Déjà, deux nouveaux groupes de hockey vont amorcer leurs activités en septembre ainsi qu’une nouvelle cohorte de patinage artistique organisée par notre établissement scolaire. »

 

Un endroit attrayant

Pour ce qui est du centre communautaire, il sera climatisé contrairement à l’ancien qui ne l’était pas. Nous avons déjà des réservations pour le temps des Fêtes. » L’administration Couët ne s’est toutefois pas fixée d’attentes en termes d’achalandage. Il décrit le complexe comme étant une immobilisation appartenant à la municipalité. « Ce type de bâtiment est rarement rentable. Notre objectif était de construire un nouvel édifice attrayant nous permettant d’organiser des activités tout en attirant du monde. Oui, nous souhaitons que le bâtiment fasse ses frais. Toutefois, même si le Centre récréatif Desjardins n’atteint pas cet objectif, c’est tout de même une infrastructure indispensable au sein d’une municipalité », a-t-il rapporté d’un ton convaincu.

 

En guise de conclusion, Richard Couët, ne pouvait passer sous silence l’excellent travail de l’entrepreneur Honco. « Ces derniers ont respecté l’échéancier et ils ont été à l’écoute de nos besoins. »

 

Incluant les études préliminaires, l’achat de nouveaux équipements comme la resurfaceuse, les filets et les meubles neufs, le projet avoisine les 9, 2 millions $ a calculé le premier élu.  « Sous mon règne, Saint-Prosper s’est nettement améliorée en termes d’aqueduc, de voirie et de parcs. Mais cet édifice est vraiment notre plus grande réalisation. »

 

L’ouverture officielle du complexe aura lieu le 7 septembre prochain. Rappelons que les travaux ont débuté en mai 2018 et se sont terminés en août 2019.

 

Pour voir la fiche complète de cette réalisation, cliquez ici.

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