Construction vs Rénovation d’un bâtiment? Honco
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Construire ou rénover un bâtiment? Un choix propre aux besoins institutionnels

Publié le 9 octobre 2019

Extérieur aréna Paspébiac - Réalisation de Honco Bâtiments

Rénover ou repartir à neuf ? C’est le dilemme auquel était confrontée la Ville de Paspébiac en Gaspésie à l’égard de son aréna. Construit dans les années 1970, ce dernier devait subir une bonne cure de rajeunissement. 

Ancien conseiller municipal et ex-représentant de la ville gaspésienne dans le dossier du complexe sportif, Rémi Witthom a accepté d’effectuer la genèse menant à la construction d’un nouveau complexe sportif d’une valeur de 8 millions de dollars. 

En premier lieu, M. Witthom a expliqué que des experts tels des ingénieurs et des inspecteurs ont analysé l’aréna existant quant à savoir si des éléments comme la structure ainsi que la tuyauterie étaient toujours adéquats. À la suite de cette analyse, l’inspection a démontré que la rénovation du bâtiment allait coûter entre 10 et 11 millions. Comme la municipalité trouvait cette somme élevée, elle a décidé de lancer un devis de performance en établissant son propre budget afin d’explorer la possibilité de construire un nouvel aréna. 

Dans l’optique de choisir un type de structure personnalisée, M. Witthom et Christian Bourque, directeur des loisirs de Paspébiac, ont fait le tour des arénas dans les secteurs environnants. « Nous sommes allés à Carleton, à Mont-Joli, à Matane, à Sainte-Anne-des-Monts, à Amqui et au Nouveau-Brunswick. Nous voulions vérifier les grandeurs des chambres, les largeurs des couloirs, les espaces réservés aux spectateurs, le type d’éclairage utilisé. De plus, nous avons pu prendre le pouls des responsables d’arénas et des responsables des loisirs quant à savoir ce qui fonctionne bien et ce qui mérite d’être amélioré dans leur bâtiment respectif afin que nous puissions avoir un aréna sans faille.»

L’objectif de la municipalité était de réussir à ériger un bâtiment neuf d’une valeur de huit ou neuf millions de dollars. « Avec ce budget, nous pouvions avoir tous les aspects que nous aurions retrouvés si nous avions opté pour une rénovation de l’infrastructure. Nos demandes étaient claires : on voulait un complexe comprenant 800 places assises, une aire de restauration et des chambres de bain.» 

Par la suite, l’administration municipale a demandé aux entreprises qui ont soumissionné sur la construction du nouveau complexe si elles étaient en mesure de construire un nouvel édifice avec un budget de 8 125 000$. « Étant donné que nous avons reçu des offres répondant à nos critères, cela a confirmé que l’option d’une construction neuve était beaucoup plus rentable que la rénovation.» Dans le cadre de ce projet, la municipalité a bénéficié de l’apport financier du gouvernement provincial, soit une contribution de 4 millions. La balance a été assurée par la ville et les contribuables de la municipalité.

 

La transparence est de mise

Une fois que l’administration municipale a décidé d’aller de l’avant avec le projet de construction, elle a organisé une rencontre avec les citoyens de la municipalité. «Nous avons monté un projet avec des diapositives afin de démontrer aux contribuables l’état du vieux bâtiment. Ces derniers ont pu constater qu’il était en piteux état. Par la suite, nous avons conçu un tableau expliquant le projet de construction du nouveau complexe ainsi que l’impact de ce dernier sur leur compte de taxes. Approximativement, on parlait d’une hausse d’une centaine de dollars», a rappelé M. Whittom. 

Il a ajouté du même souffle que les citoyens ont pu poser toutes les questions qu’ils avaient en lien avec le projet. Dans un souci de répondre à l’ensemble des interrogations, plusieurs professionnels ont pris part à cette rencontre dont un ingénieur, un responsable de la ville, un responsable du patinage artistique, des représentants des compagnies LFG et Honco (voir la technologie). « Nous étions environ une douzaine de personnes à se présenter devant les citoyens. La transparence est la clé du succès dans l’acceptation d’un projet ayant un impact sur le portefeuille des citoyens. Nous souhaitions que les résidents aient l’heure juste », a affirmé avec certitude M. Whittom. La construction du complexe sportif s’est amorcée en août 2016 pour se terminer au printemps 2017.

 

Tout roule sur des roulettes

Rémi Whittom a assuré qu’il n’y a pas eu d’accroc lors de la construction. Comme il était en congé de maladie pendant l’année des travaux, il a pu assister à toutes les réunions de chantier. « Mon collègue et moi avions monté les plans pour les envoyer en devis de performance. J’ai eu la chance de rencontrer des membres des compagnies LFG et Honco et d’avoir une rencontre hebdomadaire avec eux afin d’éviter qu’il y ait un problème dans les différentes étapes de la construction.» Ce dernier a ajouté du même souffle que les problèmes majeurs sont plus rares en ce qui concerne une nouvelle construction comparativement à une rénovation de bâtiment où il peut y avoir de mauvaises surprises engendrant un dépassement des coûts.

 

Un endroit populaire

En ce qui concerne l’achalandage prévu, M. Witthom a précisé que le vieil aréna était utilisé à son plein potentiel après les heures de classe ainsi que la fin de semaine grâce, entre autres, au hockey et au patinage artistique. Par conséquent, il croyait mordicus que l’infrastructure allait être abondamment fréquentée. «Nous avons dit aux citoyens que le bâtiment allait être multi-sports et qu’il pouvait être utilisé 12 mois par année. En ce sens, nous avons profité de la subvention pour acquérir un tapis multi-sports. Lorsque la glace est défaite, nous pouvons installer des tuiles qui permettent aux utilisateurs de jouer au tennis, au hockey-balle, au badminton, au basketball et au volleyball. De plus, une salle a été construite à l’intérieur pour favoriser la pratique de cours de karaté, de danse et de yoga. 

Dek hockey Paspébiac - Aréna Honco

 

La ville de Paspébiac assure la gestion du bâtiment. « C’est un succès sur toute la ligne et la population s’est appropriée le complexe sportif», a conclu Rémi Whittom. 

Détails techniques du complexe sportif 

  • Superficie de 3 245 mètres carrés et une portée libre de 40 mètres
  • Patinoire de dimension de la Ligue nationale de hockey
  • 800 places assises et 200 places debout
  • Six chambres de joueurs avec douches et toilettes 
  • Aire de services mesurant 35 mètres par 5,4 mètres répartie sur deux étages (comprenant l’accueil, le pro shop le bureau du gérant, la salle de conférence, la salle multi-sports ainsi qu’une aire de restauration à l’étage)

Une stratégie différente au Cégep Garneau

Pour sa part, l’établissement scolaire de la Vieille Capitale, accueillant près de 8000 étudiants, a rénové son Centre sportif au coût de neuf millions de dollars. De cette somme, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a financé sept millions du projet. Par voie de communiqué, la directrice générale de l’établissement scolaire, Denise Trudeau, a mentionné qu’elle était très reconnaissante de l’aide financière provenant du gouvernement. Selon elle, le sport au Cégep Garneau est un créneau d’excellence. « Nous sommes fiers d’offrir à nos étudiants la possibilité de poursuivre leur passion, ici, dans un Centre sportif revampé.» Les travaux ont débuté au printemps 2018 et la finalisation des travaux est prévue en 2019.

Construit en 1982, l’édifice avait besoin d’une bonne cure de rajeunissement. Les travaux comprenaient, entre autres, la rénovation de la piscine, le réaménagement des douches et des vestiaires et de plusieurs locaux, la restauration du revêtement extérieur, le remplacement de la toiture de l’édifice et le réaménagement du vestiaire de la formation de football des Élans. On apprenait sous la plume de Jean Carrier, journaliste pour Métro-Média, que les quartiers des sportifs ont été centralisés alors qu’une salle de musculation spécifique aux besoins des footballeurs a été annexée au vestiaire. De plus, les bureaux des entraîneurs ont été transformés et une salle de physiothérapie ainsi qu’une salle vidéo se retrouvent maintenant dans le vestiaire.

Pour ce qui est de la piscine, le coordonnateur des sports au Cégep Garneau, Éric Lavigne, a mentionné au journaliste de Radio-Canada, Jean-Philippe Martin, que les systèmes de climatisation, de contrôle de qualité de l’eau ainsi que le contour du bassin ont profité de l’investissement. « Les gens vont avoir l’impression que c’est une nouvelle piscine à même les installations existantes », avait alors déclaré M. Lavigne à la Société d’état. Le Journal Constructo précisait que Cima+ (ingénierie) et CCM2 (architecture) qui ont signé les plans et devis et les travaux ont été réalisés par les Entreprises QMQ.

 

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